Les organisateurs du Paris-Dakar ne pouvaient trouver meilleure dernière étape à l’exemplaire rallye que le Lac Rose. Ont certainement motivé le choix heureux la beauté du site, le lac magique et la configuration des lieux aux airs de désert parsemé d’oasis et dunes majestueuses léchées par l’océan Atlantique qui se cache derrière une barrière de filaos et de palmeraies, là-bas sur l’autre rive. Et puis ces oiseaux magnifiques qui semblent surveiller le lac paisible et ses fidèles.

Le lac Retba, vieux de six siècles, continue de vivre à quarante kilomètres de Dakar, la capitale du Sénégal, sous un nom de légende : Lac Rose. Du rose de la couleur de ses eaux qui passait au mauve quand le soleil beau et fort, était au zénith, particulièrement en saison sèche. La particularité esthétique et scientifique, le mythique Rallye Paris- Dakar qui s’y terminait en apothéose et la féroce extraction du sel qui en tapisse le fond, ont fait la renommée du Lac Rose que « Thalassa »  et autres « Faut pas rêver », célèbres émissions de télévision s’il en est, ont fini d’immortaliser.